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Problème de vue : mon proche ne veut pas se faire aider. Que faire ?

D’après observatoire-sante.fr, plus d’1 français sur 10 n’a jamais vu d’ophtalmologiste. Aussi, il arrive qu’avec l’âge, les personnes aient du mal à accepter qu’elles vieillissent et perdent en autonomie. Elles ne se laissent pas toujours aider par leurs proches. Pourtant, négliger sa santé oculaire peut entrainer de lourdes conséquences. Grand-parent, parent, ami : que faire quand un proche refuse de se faire aider face à ses problèmes de vue ?


Une baisse progressive de la vision


malvoyant

Faire la cuisine, jouer à des jeux de société entre amis, regarder son film préféré ou même faire ses courses : ces activités quotidiennes peuvent devenir plus compliquées avec l’âge. En effet, la baisse de l’acuité visuelle peut être un frein dans la conservation de notre autonomie.

Toute personne concernée par une vision fragile vit difficilement la baisse de sa qualité de vie. Qui aime renoncer à des choses que l’on apprécie par-dessus-tout ? Au-delà de l’aspect psychologique, la baisse progressive de la vision peut entraîner un risque à long terme sur la santé (principalement des accidents et des erreurs dans la prise de médicaments).




Quand consulter un ophtalmologue ?


témoignage un dixème

Bien que vos proches soient parfois réticents à consulter un professionnel de santé, il ne faut pas attendre l’apparition des premiers signes d’une déficience visuelle. Un dépistage régulier va d’ailleurs permettre de détecter la pathologie à un stade précoce, (avant qu’elle ne progresse rapidement et ne cause de dommage permanent). D’ailleurs, après 65 ans, il est essentiel de contrôler sa vue chaque année au minimum.

En plus de l’ophtalmologue, l’orthoptiste et l’opticien jouent un rôle majeur dans le parcours de soin. 1ʳᵉ pathologie rétinienne chez les personnes âgées, la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge) concerne 8 % de la population française (données 2022 de la Haute Autorité de Santé).




Accompagner son proche atteint de problème de vue


témoignage un dixème

Vous remarquez que votre proche a du mal à se déplacer seul, qu’il a des difficultés à lire et à écrire, à se repérer dans l’espace ou qu’il a tendance à perdre régulièrement des objets. Le rôle d’un aidant est avant tout de fournir un soutien précieux à son proche malvoyant. Vous pouvez tout d’abord l’aider dans la réalisation des tâches quotidiennes (courses, démarches administratives ou même déplacements).

Il est possible de délimiter certains espaces afin de sécuriser votre proche malvoyant. Pour l’accompagner au mieux dans cette épreuve liée à la baisse d’acuité visuelle, l’essentiel est de vous faire aider par un spécialiste de la santé oculaire. Enfin, le soutien émotionnel est tout aussi important que le soutien matériel. Vous pouvez vous rapprocher d’organismes qui soutiennent les proches des personnes malvoyantes telles que l’Association Rétina France, la Fédération des Aveugles de France ou encore  l’Association Valentin Haüy (AVH).

Pour vous ou vos proches, l’examen de santé oculaire chez un ophtalmologue est primordial, et ce, dès le plus jeune âge. Il est toujours préférable de prévenir que de tenter de guérir d’une pathologie rétinienne qui aurait pu être détectée plus tôt.

N’hésitez pas à vous rapprocher de l’opticien expert Un Dixième+ pour prendre rendez-vous pour vous et vos proches.

Cet article vous a plu ? Découvrez également nos articles “Comment identifier les symptômes de la malvoyance” et “Pathologies rétiniennes : l’importance du dépistage”.




Sources :

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